Facebook est plein de failles de sécurité et Facebook n'est pas toujours très soucieux de la confidentialité de vos données, mais Facebook ne rigole plus quand il s'agit de ses propres données.
En ce qui concerne les failles de sécurité, il y en a tellement que Facebook a même mis les bugs à prix, promettant une récompense de 500 beaux gros dollars américains aux hackers habiles capables de les identifier. Si, si... vous pouvez le voir sur cette page.
Voilà donc pour les promesses, et dans la réalité, c'est 8 mois de prison ferme. L'histoire est rapportée par The Guardian.
Glenn Mangham, un étudiant en informatique, a été condamné à cette peine par la Cour londonienne de Southwark. Glenn a été accusé d'avoir piraté, en juin 2011, le compte personnel d'un employé de Facebook, qui a alors suspecté une tentative d'espionnage industriel. Le réseau social a signalé l'affaire au FBI qui a pris ça très au sérieux. Et l'on sait que les autorités américaines ne brillent pas par leur subtilité, pour avoir récemment jeté 2 jeunes anglais en prison à cause d'un tweet innocent (voir lien ci-dessous Faites gaffe à ce que vous tweetez, les geôles américaines vous guettent)
Pour se défendre Glenn s'est présenté comme un "hacker éthique" qui a voulu repérer des failles dans le site Facebook pour pouvoir rédiger un rapport susceptible d'aider le réseau social à améliorer sa sécurité. Autrement dit il a répondu à l'invitation de chasse aux bugs du réseau social.
D'ailleurs, Facebook a reconnu que Glenn n'avait pas divulgué les informations confidentielles collectées lors du piratage, ni cherché à en tirer parti financièrement. Mais Glenn est en prison pour 8 mois, et cette décision de la justice britannique a été saluée par Facebook qui se dit "très sensible à la protection de ses données confidentielles".