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Hollande enfariné : c'est la crise

Présent à la Porte de Versailles à Paris, à l'invitation de la Fondation Abbé-Pierre, François Hollande s'est fait enfariner par une femme, au moment où il signait le "contrat social" rédigé par la Fondation Abbé-Pierre pour demander "un véritable changement d'orientation des politiques" de logement. Les raisons par lesquelles cette femme justifie son acte mériteraient un article à elles seules. Mais intéressons nous à l'acte lui-même, c'est, avec et sans jeux de mots, assez croustillant.

C'est croustillant parce que cela rappelle que Ségolène Royal, ex-compagne de François Hollande, s'est faite entarter en 2006, alors qu'elle n'était pas encore candidate, mais très populaire dans les sondages.

Rendez-vous compte... une belle tarte, appétissante, pour Ségolène (comme Ségolène ?) et rien que de la farine pour François. Ce doit être un des effets pernicieux de la crise. Le bon peuple n'a plus les moyens de se lancer dans les folies pâtissières pour manifester son mécontentement.

Autre interprétation possible des incidents : une tarte pour Ségolène voudrait dire que celle-ci a sa place dans un salon de thé, et de la farine pour François voudrait dire que celui-là a sa place dans la cuisine. La vie publique des politiques reflet de leur vie de couple ? ... :-)

Pauvre François, lui qui a déjà pas mal la gueule enfarinée "je m'voyais déjà en haut de l'affiche", ce genre de choses, a quand même essayé de faire bonne figure après l'incident. Lui, qui veut être président des français, a expliqué, "c'est les risques du métier". Mais en bon français, on dit "ce sont les risques du métier". C'est difficile de rouler un bon français dans la farine, monsieur le candidat :-)

Remarquez, s'il est élu, il ne sera pas le premier président à ne pas parler correctement le français. On en connait un autre :-)