Jean-Louis Borloo a fait comprendre qui ne se présentera pas à la présidentielle. Grosses déceptions dans son camp. Il est vrai que beaucoup ont misé gris sur Borloo et mis en jeu leur carrière politique pour le soutenir. Enfin on ne va pas trop les plaindre, et il faut relativiser. Les politiques, en ce qui concerne le carrière savent toujours bien se rattraper aux branches, faire volte-face, retourner leur veste, etc.
Les déçus se sont exprimés à propos de la décision de Borloo. Morceaux choisis:
Dominique Paillé: "Certains verront dans la décision de Borloo la marque d’un homme de réflexion, d’autres auront l’esprit gagné par une profonde déception. Borloo, "nous laisse orphelins". Orphelins, rien que ça :-)
Jean-Marie Bockel: "Il est certain que cela laisse un vide. Tout le collectif qui s'était organisé autour de lui, évidemment aujourd'hui se sent déçu, certains peuvent même se sentir trahis, mais ils ne doivent pas oublier que c'est une décision personnelle". Trahis ? D'après le dictionnaire, une trahison est "une crime d'une personne qui passe à l'ennemi. :-) De quel ennemi s'agit-il ? :-)
Et la palme à Jean-Christophe Lagarde: "Borloo sera notre Delors à nous. Par chance, il n'a pas de fille à nous refiler en échange" :-)
Pauvres petits hommes politiques, quand on les regarde avec recul, à s'agiter ainsi dans leur mauvaise pièce de théâtre, qu'est-ce qu'ils sont ridicules...