Fausse note a Brax : Sarkozy agressé par un professeur de musique

Dur dur de cultiver une image de présidentiable... C'est à priori et paradoxalement, beaucoup plus dur de nos jours quand on est président et qu'on s'appelle Nicolas Sarkozy. Non décidément, il n'a pas une bonne image de présidentiable auprès des français notre président... (voir lien ci-dessous dans A lire aussi)

Pourtant il s'applique notre président, à cultiver son image à l'approche des élections de 2012. Plus d'agitation dans tous les sens dans les médias. Tiens ce matin, il a même accueilli Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière avec une discrétion qui ne lui ressemble pas. Il en fait des efforts pour cultiver son image. Même Carla Bruni est enceinte... :-)

Mais ça ne suffit pas. Quand on se comporte comme un mal élevé pendant des années, qu'on ne parle pas un français correct et qu'on lance des "casse toi pauv'con" au peuple, on finit par récolter ce qu'on sème.

Aujourd'hui en visite à Brax, Nicolas Sarkozy s'est fait agresser  par un professeur de musique. C'est plutôt calme un professeur de musique en général, faut croire qu'il en avait gros sur la patate celui-là. Qu'il était furieux que Sarkozy ait soutenu la décision de Luc Chatel de baisser la moyenne du bac S, ou que quand il a vu notre président, il l'a confondu avec un de ces gamins mal élevés qui ont chahuté sa classe toute l'année, et qu'il a voulu se venger.

Bref, le voilà qui attrape notre président par le colbac avec l'intention manifeste de lui foutre une beigne. Comme vous pouvez le voir dans le vidéo ci-dessous, il n'a pas eu le temps. En un éclair, l'homme se trouve sous une montagne de garde du corps qui réagissent brutalement. Faut croire qu'ils ont eu peur que le gars lui balance un pruneau, c'est la région :-) Impressionnant aussi le nombre de gardes du corps. On se demande si les gars ne sont pas plus nombreux que le public qui est venu s'égarer là. L'agresseur a été placé en garde à vue.

Dur dur de cultiver une image de présidentiable... celle de loulou de banlieue lui colle à la peau à notre président décidément.