Pierre Teilhard de Chardin avait coutume de dire "Seul l'invraisemblable a des chances d'être vrai". Notre gouvernement socialiste donne raison chaque jour à Pierre Teilhard de Chardin.
La dernière en date est l'incroyable, l'ahurissante proposition de loi d'amnistie sociale, faite par les communistes, et adoptée par le Sénat. Cette loi, qui vous l'avez bien compri,s est avant tout un coup bas porté par Mélanchon sur Hollande.
Cette loi prévoit l'amnistie des condamnations pénales pour les atteintes aux biens commises entre le 1er janvier 2007 et le 1er février 2013 et passibles de cinq ans de prison au maximum.
Donc le gouvernement s'est retrouvé em..... par cette proposition de loi. Mises devant le fait accompli les langues de bois s'activent . La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a assuré que le gouvernement tenterait de trouver un "équilibre" entre "droit syndical" et "respect de la légalité républicaine". Faut-il lui rappeler que la légalité républicaine veut (normalement) la protection des biens et des personnes. Le droit syndical, le droit de manifester sont de bonnes choses dans une démocratie. Mais si cela se transforme en droit de casser, cela va vite devenir un droit à casser la démocratie, purement un simplement.
Et comme si ça ne suffisait pas, Christiane Taubira, notre ministre de la justice est venue soutenir cette proposition de loi en argumentant qu'il "s'agit de faire œuvre de justice".
Oui vous avez bien lu, pour la ministre de la justice, annuler une décision de justice qui ne faisait qu'appliquer la loi, est faire œuvre de justice. Nous marchons sur la tête.
Espérons que le conseil constitutionnel invalidera cette loi débile comme il l'a fait pour la taxe à 75% et pour la même raison : l'inégalité des citoyens devant la loi.
Car quoi ? Un casseur anonyme, lambda, serait condamné là où un autre casseur y échapperait sous prétexte qu'il est capable de dégainer une carte syndicale devant les autorités ? Ce serait ça "faire œuvre de justice" ? J'espère bien que non.
