Skip to content Skip to navigation

Ségolène : moi, lui et elle

Nouvel acte du vaudeville élyséen. Une acte qui a pris la forme d'un monologue. A l'affiche, Ségolène dans le Point de cette semaine. Ces politiques, quel que soit leur bord, sont décidément tous les mêmes. Ils donnent des leçons à tout le monde, mais n'apprennent jamais rien. Ségolène vient d'en faire une éclatante démonstration dans le Point de cette semaine. Un acte tragi-comique du vaudeville élyséen dans lequel elle nous annonce une sorte de ménage à trois. Un épisode dans lequel elle se couvre de ridicule. Faisons un peu le tour des âneries qu'elle a proférées.

"Je ne suis pas sortie de la politique. Il faut trouver quelque chose qui me convienne à moi et qui lui convienne à lui. On va voir comment cela se dénoue".

Bien entendu, il ne lui vient pas une demi-seconde à l'idée une seule seconde de trouver quelque chose qui convienne aux français. L'idée qu'un politique, un élu (ce qu'elle n'est même plus) soit élu pour servir le peuple lui échappe totalement. Et qui "lui convienne à lui"... Lui François, comme vous l'avez bien compris, mais qui ne semble pourtant pas très demandeur. Lui qui a récemment tourné les talons, plutôt que de la saluer à l'assemblée générale de l'ONU. Et Ségolène d'ajouter avoir "un contrat tacite" avec François Hollande "Il y a un constat tacite entre François et moi: à un moment, il faudra que je rentre dans le dispositif". C'est prendre ses rêves pour des réalités. Les politiques ne respectent en général pas leurs vrais contrats, surtout ceux qu'ils ont contracté avec le peuple français. Alors un contrat tacite avec une empêcheuse de tourner en rond...

Ségolène devrait se réveiller et prendre conscience que les français ne veulent pas d'elle. Ils n'en veulent pas au point qu'en 2007 ils ont élu Sarkozy, qui disait pourtant de cette élection présidentielle qu'elle était imperdable pour la gauche. Elle oublie aussi qu'elle s'est faite bouler à La Rochelle. Ah oui bien sur, c'est de ça faute à "elle".

Elle, Valérie Trierweiler, bien sûr,que Ségolène a évoquée dans son monologue, à propos de l'incident de l'assemblée générale de l'ONU : "Ce n'est pas François qui a pris l'initiative de tourner les talons, ce sont ses conseillers qui lui ont dit de faire demi-tour. Ils sont à cran. Ils sont sous pression. Il y a des pressions d'elle sur l'entourage".

Même si cela est vrai, il n'y a aucune élégance à régler ses comptes, à laver ainsi son linge sale publiquement.

Attendons ce que "elle" pense de cette proposition de ménage à trois. Et en attendant, faisons remarquer à Ségolène que si la gauche a été élue, c'est parce que le peuple français espère quelque chose de son action. Et devant cette action, pour le bien de cette action, les histoires d'égo, les querelles devraient s'effacer.

"Le fait que, malgré mon poids politique, je ne sois pas dans le dispositif intrigue les gens. Pour le dispositif global, ce serait bien que j'y sois".

Quel culot... avec son monologue, le seul poids qu'elle se donne est celui de l'irresponsabilité politique.