Valérie Trierweiler vient de nous jouer un nouvel acte du vaudeville élyséen. Acte qui a un petit côté Tartuffe. Et une belle démonstration sur l'art de rater sa communication, par une prétendue spécialiste des médias.
Remarquez, une prétentieuse qui prétend, c'est normal :-) Donc Valérie Twitterweiler, alias Cruela, alias la favorite du roi, s'est fendue d'un mea(t) culpa à propos de son tweet ravageur. "C'était une erreur que je regrette. J'ai été maladroite puisque cela a été mal interprété. Je n'avais pas encore réalisé que je n'étais plus seulement une simple citoyenne. Cela ne se reproduira pas".
Mal interprété... tu parles, elle a voulu flinguer Ségolène, point barre. Et là voilà qui se considère comme victime en faisant le constant qu'elle n'est plus une simple citoyenne. Pourtant simple citoyenne, c'est ce qu'elle devrait être. Elle n'est pas mariée avec le chef de l'Etat, elle n'est rien. Tout le problème vient d'elle, car justement, elle ne se considère pas comme ordinaire et n'est pas capable de tenir sa place. Elle n'est victime que d'elle-même.
Mais ça, il y a peu de chance qu'elle le comprenne avant la fin du quinquennat. Alors elle continue sur le registre larmoyant, de la victime, en nous expliquant que citoyenne pas ordinaire à l'insu de son plein gré, elle doit abandonner un projet d'émission télévisée, même si elle doit continuer de travailler.
"C'était un beau projet à vocation humanitaire, mais je comprends que, pour certains, être la compagne du président et travailler pour une télévision puisse susciter des interrogations voire un trouble, c'est pour cette raison que je ne donne pas suite [...] Mes enfants sont à ma charge et je ne vois pas comment faire sans salaire".
Donc il n'y aura pas d'humanitaire à la télé, mais c'est de votre faute à vous mauvais public ! Pour ce qui est de ses préoccupations financières, on a envie de lui dire comment faire si elle ne le sait pas : en se faisant un peu moins de frais de toilette. Toutes les femmes qui rament réellement pour nourrir les enfants sans pension alimentaire du père sauront apprécier la galère de la pauvre Valérie.
Ce discours larmoyant d'une friquée compagne d'un président socialiste est vraiment déplacé. Une drôle de citoyenne :-)