Depuis 1981, année de l'élection de François Mitterrand, et même avant cela, j'ai toujours entendu que la gauche c'est la camp de la culture. Mais franchement, il y a de quoi en douter.
Avec Sarkozy nous avons eu Frédéric Mitterrand, homme de gauche, comme ministre de la culture. Frédéric Mitterrand n'a rien trouvé de mieux à faire que d'inscrire la corrida au patrimoine immatériel français. La barbarie, l'excitation de la foule devant l'agonie d'un animal, inscrite au patrimoine immatériel français, alors qu'en principe L'article 521-1 du Code pénal sanctionne de deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende les "actes de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité". Malheureusement, il y a exception en Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Heureusement exit Frédéric Mitterrand. Mais hélas un nouvel homme de gauche vient remettre ça. MANUEL VALLS, né à Barcelone notre ministre de l'Intérieur a déclaré que la corrida était une "culture à préserver [...] C'est quelque chose que j'aime, ça fait partie de la culture de ma famille."
Qu'il aime la corrida et que ce soit la culture de sa famille n'implique pas que la corrida soit à préserver. Cet argument n'en est pas un. Un meurtrier, issus d'une famille de meurtriers, pourrait il ainsi argumenter que le meurtre soit à préserver ? Ses propos sont une honte, d'autant plus que la corrida est interdite depuis le 1er janvier 2012 en Catalogne, sa région natale.
Espérons que le Conseil constitutionnel, saisi sur cette question, se prononcera rapidement pour l'anticonstitutionnalité de l'exception au code pénal dans certaines régions de France.
Commentaires
Avec Valls, pour les roms aussi c'est une vraie corrida
Les technocrates tu leur donnes le Sahara, dans 5 ans faut qu'ils achètent leur sable ailleurs -- Coluche
La corrida, ni un art, ni une culture, mais la torture d'une victime désignée -- Émile Zola