La gauche, c'est bien connu, c'est la culture, la liberté d'expression, la liberté de la presse. Rien à voir avoir avec le sarkozisme. Quoique...
Le président de France Télévisions Rémy Pflimlin vient d'annoncer la fusion des rédactions de France 2 et France 3. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la direction de France Télévisions indique qu’il s’agit de "renforcer l’identité de chaque édition". Pourtant le terme fusion dit bien ce qu'il veut dire. Si vous avez deux morceaux de métal, ils sont distincts, ils ont chacun leur identité. Si vous les faites fondre en un seul morceaux, vous avez un morceau de métal plus gros, avec une seul identité.
Sauf que dans le cas des rédactions de France 2 et France 3, le morceau de métal ne sera même pas plus gros. Car un plan social va accompagner cette fusion.
Antoine Chuzeville du syndicat des journalistes (SNJ) de France Télévisions considère que cette fusion est une« catastrophe », et que c'est « c’est une mauvaise nouvelle pour nos rédactions, pour le service public et le pluralisme ». Patrice Machuret, président de la Société des journalistes de la rédaction nationale de France 3 considère lui que la direction de France Télévision n'a pas pris cette décision seule : "France Télévisions a pris cette décision avec l’aval de la tutelle : la gauche va faire ce que la droite n’a pas jamais osé faire. "
