Hier, à l'Elysée, Ségolène a pris un plaisir que l'on peut qualifier de royal. Elle ne l'a pas pris avec une gaule moche, pardon avec une gauche molle, elle l'a pris simplement parce qu'elle était là, et surtout parce qu'une autre n'y étais pas.
Il ne fait jamais croire ce que raconte un politique. Ségolène, si on l'écoute, voilà ce qu'elle dit : "C'est très important, ça me fait plaisir car c'est la reconnaissance d'un travail des régions, pas toujours visible mais en même temps indispensable, crucial". Mais c'est juste pour amuser la galerie des glaces, si je puis dire.
Non, ce qui lui fait plaisir, c'est d'avoir gagné un acte du vaudeville élyséen. Ou si vous préférez, pour une fois, c'est elle qui fait bonne figure dans le trio célèbre de l'histoire de France : le roi, la reine et la favorite. Mais le tout avec beaucoup moins de classe que les Valois ou les Bourbons.
Dans le rôle du roi, nous avons le roi des ... enfin je veux dire le président des français. Dans le rôle de la reine, Ségolène. C'est bien normal, puisqu'elle est "royal". Et la favorite, c'est évidemment Valérie Trierweiler, la tweeteuse folle, et la briseuse de ménage, celle qui doit avoir "La Princesse de Clèves" comme livre de chevet. Celle enfin qui voue une animosité sans limite à "l'ex".
Ségolène n'avait pas mis les pieds depuis bien longtemps à l'Elysée. C'était LA grande absente de la cérémonie d'intronisation, enfin je veux dire d'investiture de François Hollande le 15 mai dernier. Et voilà qu'hier elle était invitée à l'Elysée, elle. Mais est-ce cela qui lui a donné tant de plaisir ? Non, pas tout à fait. L'orgasme royal, s'est produit quand elle a appris que Valérie Trierweiler s'était excusée, elle n'était pas là!