Skip to content Skip to navigation

Pas très propre, la planète politique écologique

Décidément  les écologistes n'ont pas de chance avec l'herbe, ce qui est un comble. Après une Cécile Duflot qui s'est empêtrée dans des histoires de dépénalisation du cannabis, voilà que Florence Lamblin, écologiste et adjointe au maire du XIIIème arrondissement, se retrouve empêtrée dans une affaire que l'on peut qualifier d'assez pétaradante.

Florence Lamblin vient ainsi de se retrouver mise en examen pour blanchiment d'argent en provenance de trafic de cannabis. Il y a présomption d'innocence, certes. Mais de toutes façons elle est coupable, ce que ne soulignent pas suffisamment les médias.

Présomption d'innocence dans ce trafic de cannabis, même si l'on a retrouvé 300 000 euros en liquide dans son coffre. Bah pas grave tout ça. Aux dires de son avocat, cet argent vient d'un compte suisse créé en 1920 et provenant d'un héritage familial. L'avocat parle d'évasion fiscale ou de problématique fiscale. La langue française est suffisamment riche pour éviter la vilaine expression fraude fiscale.

N'est-ce vraiment qu'une histoire de fraude fiscale ? Il est curieux que le ou les notaires qui se sont occupés de cet héritage aient réglé ça avec du liquide, mais bon admettons la fraude problématique fiscale.

Florence Lamblin nie tout blanchiment d'argent, et affirme qu'elle ne démissionnera pas. Ah mais comment ? Une fraude fiscale c'est un viol de la loi. Je croyais que la gauche se voulait irréprochable. Non seulement Florence Lamblin aurait déjà du démissionner, mais elle devraient être démissionnée par ses pairs politiques qui ne devraient souffrir la chose. Il est quand même assez fort de café que le gouvernement de gauche, moraliste en diable, explique que le bon peuple doit payer plus d'impôts, sans réagir immédiatement devant les "problématiques fiscales" d'un des leurs.  

Mais non, les médias relaient gentiment l'information que Florence Lamblin ne démissionnera pas et c'est bien comme ça. Florence Lamblin, non seulement écologiste, mais aussi extrême gauche... Moi qui croyait que l'extrême gauche était proche du peuple, des pauvres, partisante du partage des richesses. J'aurais trouvé assez normal que ces 300 000 euros soient donnés à une association caritative par exemple. Mais non. Etre d'extrême gauche c'est donc au final être pour le partage de la richesse des autres, et pour que les autres paient plus d'impôts. On en apprend tous les jours.

Pas très propre la planète politique écologique...