Valérie Trierweiler, celle qui s'est autoproclamée première journaliste de France vient de faire condamner ses confrères. Une condamnation à minima pour une plainte minable.
Alors qu'un sondage montre que 69% des français, qui pourtant ne plébiscitent pas Ségolène, désapprouvent le tweet ravageur, Valérie Trierweiler, la femme des médias, vient de montrer qu'elle ne comprend rien aux médias et ne sait pas les gérer. C'est ainsi qu'elle vient d'obtenir une condamnation de VSD à lui verser 2 000 petits euros, au lieu de 30 000 demandés, pour atteinte au droit à l'image et à la vie privée.
Pourquoi cela ? Parce que le magazine, ainsi que d'autres, a publié des photos d'elle et de François Hollande en vacances en maillot de bain au Fort de Brégançon. Pourquoi il n'y a que VSD à être condamné ? Parce que seul VSD a placé une de ces photos en couverture. Une photo tout à fait anodine en fin de compte. Mais un crime aux yeux de celle "qui ne supporte pas de se voir grosse" d'après ses proches. Je suppose qu'il faut comprendre "grosse par rapport à Ségolène...".
L'irascible première dame avait prévenu, ainsi que l'explique Mathieu Janin, rédacteur en chef adjoint de VSD: "Au moment où nous bouclions ce numéro, nous avons reçu un coup de fil d'un 'confrère' très proche de la première dame. Valérie Trierweiler, nous expliquait-il, allait nous traîner en justice si nous publiions des photos d'elle et de François Hollande se baignant à Brégançon".
Dans cette affaire, ce ne sont pas les médias qui sont un problème. C'est Valérie Trierweiler le problème. C'est elle qui ne sait pas trouver sa place, tout simplement.
Et dur dur pour Moi président de la République je serai un homme normal. Devant ses collaborateurs à l'Elysée, il avait lâché un "elle est irresponsable", à propos du fameux tweet. Il aurait du se méfier et s'attendre à une récidive. Mais voilà, le président normal pour être normal, a autorisé les paparazzi à tourner normalement autour du fort de Brégançon. Dans ces conditions, rien d'étonnant à ce qu'il aient pris des photos, c'est même plutôt normal. Des photos tout à fait anodines, qui rappellent celles de Sarkozy et de Carla qui n'en avaient pas fait toute une histoire.
Soucieux de soigner son image, l'homme normal avait de son côté bien insisté : "Ce sont des vacances comme je les vis d’habitude". C'est assez réussi :-)
Commentaires
L'avocate de Valérie Trieweiler vient de préciser sur Europe1 que Closer, Voici et Public sont aussi attaqués. Parce que eux aussi ont mis les photos en couverture.
Paris Match n'est pas attaqué. Raison officielle : Paris Match n'a pas mis les photos en couverture.
Au fait, où travaille-t-elle Valérie Trierweiler ? Ce ne serait pas à Paris Match des fois ?
Les technocrates tu leur donnes le Sahara, dans 5 ans faut qu'ils achètent leur sable ailleurs -- Coluche
Paris Match a toujours publié ce genre de photos. Valérie Trierweiler, qui travaille à Paris Match est d'une certaine façon nourrie par la presse people et la voilà qui porte plainte contre la presse people pour des photos qui n'ont rien de scandaleux. Ca bat des records d'hypocrisie. Ou bien a-t-elle tant besoin de faire parler d'elle ?