Hier François Hollande a rendu hommage aux victimes de Mohammed Merah en compagnie du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.
Déjà, il y a quelque chose que je ne comprends pas bien. Les victimes de Mohammed Merah étaient des citoyens français. Que vient donc faire là un ministre étranger ?
Ensuite, bien mal dans les sondages, il est visible que François Hollande a fait dans la récupération. Et le voilà qui déclare "La France combattra sans relâche l'antisémitisme, car la sécurité des Juifs est une cause nationale". Je pensais naïvement que la sécurité des citoyens français, de tous les citoyens français était une cause nationale. Les français de confession juive sont des citoyens français. Ils ont droit à la sécurité comme tous les citoyens français. Ni plus ni moins.
Il a ajouté : "L'antisémitisme" sera pourfendu dans toutes ses manifestations, les actes mais aussi les mots. Il sera pourchassé partout y compris derrière toutes les causes qui lui servent de masque [...], partout où il se diffuse, en particulier sur les réseaux sociaux qui accordent l'anonymat à la haine". Mais c'est déjà le cas. Qu'est-ce que c'est que cette récupération ? Comem si avant lui rien n'avait été fait ?
Et pour faire bonne mesure, il a mentionné des défaillances dans la surveillance de Mohammed Merah. Il semble que celui-ci ci a su déjouer la surveillance de la police à certains moments. Il n'est pas le premier. Il ne sera pas le dernier. Mais vous avez compris l'intention. "Avec moi président de la République, cela ne se reproduira pas".
Au final qu'est-ce que l'on a vu hier ? Un François Hollande venu rendre hommage à des victimes, mais au final faire de la récupération de la souffrance d'autrui. Comme le font tous les politiques, de tous bords. Le changement, ce n'est pas maintenant. Plutôt écoeurant.
Commentaires
Effectivement, s'il s'était contenté de dire qu'il s'inscrit dans la continuité de la lutte contre l'antisémitisme, le racisme, l'insécurité, etc. ça n'aurait pas été plus mal.
Les technocrates tu leur donnes le Sahara, dans 5 ans faut qu'ils achètent leur sable ailleurs -- Coluche