Plutôt marrante la prestation de DSK, l'homme qui tire sur tout ce qui bouge, au 20 heures de TF1 avec Claire Chazal. Si on n'y regarde pas de près, on se dit que DSK a fait son mea culpa. Comme n'a rien fait de mal dans la suite du Sofitel, c'est même un méat cul pas :-)
Donc, voilà le héros du feuilleton de l'été, interrogé par Claire Chazal, qui est une amie d'Anne Sinclair. Une Claire Chazal curieusement sur la réserve, quasiment mal à l'aise au cours de cet interview, à l'évidence minutieusement préparée.
Claire Chazal fait dire à DSK qu'Anne Sinclair est une femme formidable, et qu'il regrette sa faute, et quil ne fera plus preuve de légèreté. Comprenez: il ne tirera plus sur tout ce qui bouge.
Ce qu'il faut comprendre est qu'il ne tirera plus de la même manière. Il ne tirera plus avec légèreté, il tirera avec l'artillerie lourde, et aussitôt dit, aussitôt fait, il a lâché ses premières salves et commencé à règler les comptes.
Ainsi il assure qu'il ne s'immiscera pas dans les primaires du P.S, mais il rappelle qu'il y avait un pacte en Martine Aubry et lui. Martine Aubry qu'il dit être son amie, et qui, de son côté, l'a torpillé récemment: " "Je pense la même chose que beaucoup de femmes sur l'attitude de Dominique Strauss-Kahn vis-à-vis des femmes". Alors DSK rappelle qu'il y avait un pacte entre eux deux. Martine Aubry ne se présenterait pas si DSK était candidat à l'élection présidentielle. Et DSK l'a dit clairement: il voulait être candidat. Donc Martine Aubry n'est plus qu'une candidate par défaut, peu motivée. La voilà flinguée, douloureusement enfoncée par DSK, si je puis employer cette expression.
Ensuite DSK a flingué "ce tabloïd qu'est devenu L'Express", l'accusant d'"acharnement" , et lui reprochant d'avoir présenté "comme un rapport médical ce qui n'était que la fiche d'entrée à l'hôpital de Nafissatou Diallo".
Et puis DSK a tiré une large rafale circulaire, qui si elle n'a sans doute atteint personne, a du faire que quelqu'un au moins se sente visé: " "Un piège? c'est possible, un complot, nous verrons".
DSK suggère donc le coup monté dans l'affaire du Sofitel, si je puis dire le concernant :-) Nous verrons, a-t-il dit, et nous nous, verrons peut-être de nouveaux épisodes au feuilleton DSK. En tous cas voilà un curieux mea culpa, où ce sont tous les autres les coupables :-)