Il en était fortement question. Les avocats de DSK et d'Anne Sinclair l'ont officialisé : le couple attaque en justice. Ainsi les avocats ont déclaré dans un communiqué "Après l'avalanche d'articles de presse s'exonérant de tout objectif d'information légitime du public, Anne Sinclair et Dominique Strauss-Kahn ont chargé leurs avocats de poursuivre judiciairement quelques-unes des publications les plus outrancières ayant participé à cette escalade". DSK et Anne Sinclair de plaigne d'une couverture médiatique "outrancière" de l'affaire du Carlton.
C'est un peu l'hôpital qui se fout de la charité. Qui donc a voulu passer au 20 heures de TF1 et être interviewé par Claire Chazal, une amie d'Anne Sinclair ? On a vu un DSK brandir publiquement un rapport qu'il n'a finalement pas rendu public, et dont le contenu selon Tristane Banon, est sensiblement différent de ce que DSK en a dit. On a entendu un DSK confesser "Une faute morale dont je ne suis pas fièe". UNE faute... c'est amusant ça. Et après il y a eu l'affaire Tristane Banon et celle du Carlton. Peut-être que la publication des SMS qu'il a envoyé pour organiser des parties fines, relèvent de la violation du secret de l'instruction, mais quand il nous a parlé de sa faute morale, il s'est bien foutu de nous. DSK, il a mené la vie qu'il a voulu. Il a eu du bon temps. Tant mieux pour lui. Mais ce qu'il vit maintenant, c'est le revers de la médaille. Chaque médaille en a une et il faut l'accepter. Il ferait bien mieux de se tenir tranquille plutôt que de porter plainte. D'ici à ce que d'autres affaire ne lui explosent à la figure... Ca ne serait pas étonnant.
Oh mais, j'oubliais... dans le lot des personnes attaquées par DSK, il y a Henri Guaino, conseiller de Nicolas Sarkozy. On ne peut en fait s'empêcher de penser que plutôt que de défendre sa vie privée, DSK veut régler des comptes. On se rappelle qu'il se disait victime d'un complot dans l'affaire du Sofitel. Un complot venant de l'Elysée ? Beaucoup se le sont demandés. Mais ici, on ne peut s'empêcher de penser que DSK veut, au moins, se venger de ne pas avoir été soutenu par l'Elysée lors de l'affaire du Sofitel.
