Au secours d'un François Hollande qui est venu au secours de sa compagne Valérie Trierweiler, dans son procès contre les auteurs du livre "La Frondeuse".
Comme vous le savez, François Hollande a écrit une lettre au juge en charge de l'affaire. Une lettre sur papier libre et non sur le papier à en-entête de l'Elysée, ce qui est une justification aux yeux de certains.
Faisant ainsi fi de la hauteur de sa fonction de président et de la séparation des pouvoirs, François Hollande, celui qui en campagne électorale disait "Je garantirai l’indépendance de la justice, j’interdirai les interventions du gouvernement dans les dossiers individuels." a bien sûr déclenché un tollé.
Et que voit-on aujourd'hui ? Un ministre de la justice, Christiane Taubira, qui au lieu de s'insurger et d'avoir le souci de préserver l'indépendance de son institution, déclare publiquement que François Hollande a eu raison d'écrire cette lettre. Pour elle "François Hollande, personne privée, est tout à fait fondé à communiquer à la justice sa version, que le juge prendra en compte ou non, et que les parties interprèteront à leur façon. Tout cela se tiendra en audience publique, vous en jugerez en temps utile, patientez simplement quelque peu."
Quel gouvernement d'incapables !
Patientons donc jusqu'au 28 janvier, date à laquelle le tribunal examinera la demande d'annulation de l'assignation des auteurs et éditeur de l'ouvrage suite à cette affaire, et espérons qu'il l'acceptera !
