Les tweets de Benoit 16.0

Benoit XVI sera bientôt appelé Benoît 16.0. Le souverain pontife se modernise, il tweete...

Le business catholique est en perte de vitesse. L'Eglise connaît une baisse des fréquentations, et même des vocations. Un des grands reproches qui lui est fait est d'être en décalage avec son époque, de ne pas vivre avec son temps.

Quand le business va mal, il faut réagir. Quand on vous reproche de ne pas vivre avec votre époque, il faut essayer de démontrer le contraire. Mais peut-être pas n'importe comment...

Le Pape Benoît XVI veut vivre avec son temps. Vous allez voir qu'il va bientôt se faire appeler Benoît 16.0. En attendant il tweete... Le pape a choisi les réseaux sociaux pour être dans le vent. Facebook, il ne pouvait pas. Trop de monde aurait lu fesse book et une invitation dissimulée à la pédophilie :-) Il a donc choisi encore plus bête : Twitter. L'idiotie qui manque de profondeur entre toutes s'il en est.

A priori le message spirituel, quelle que soit la religion d'ailleurs, doit être quelque chose de profond. Qui ouvre à la discussion, à la réflexion et même à la méditation. Mais le Pape a choisi la superficialité...

Donc le pape tweete... Il a choisi comme pseudo @Pontifex. Un nom qui sonne comme un produit nettoyant pour W.C  et son premier tweet pose déjà question. Il nous dit qu'il nous bénit tous. Dites, c'est une bénédiction virtuelle ça... Ca peut donc exister ? Mais alors c'est contraire au business finalement. Si La bénédiction virtuelle ça marche, plus besoin d'aller à la messe. On se fait follower du Pape et le tour est joué, on est sauvé ! Curieux... 

Le Pape a donc succombé à la tentation de réseaux sociaux. Et regardez comment ! ;-) L'événements, fort médiatisé, nous révèle qu'il y a des technocrates au Vatican. Car il n'y a qu'un technocrate pour être autant incompétent et suggérer au Pape de tweeter depuis un iPad.

L'iPad d'Apple, vous savez, la firme à la pomme croquée. Dans l'histoire de la chrétienté, la dernière fois qu'il y a eu une histoire de pomme croquée après avoir cédé à la tentation, ça s'est plutôt mal terminé...

De mauvais augure pour le business... :-)